Actualité aéronautique

Un Jetstream 41 de South African Airlink s'écrase a Durban

Article publié le 26 septembre 2009 par Alexandra Guillot

Un avion de la compagnie aérienne régionale sud-africaine SA Airlink s'est écrasé jeudi 25 septembre dans la cour d'une école de la banlieue de Merebank, dans le sud de la ville de Durban (Afrique du Sud) pour des raisons qui ne sont actuellement pas encore connues.

Le vol SA8911 venait juste de décoller de l'aéroport international de Durban, à destination de l'aéroport régional de Pietermaritzburg, à une centaine de kilomètres, lorsque l'équipage a signalé la perte d'un des deux moteurs de l'appareil et de la fumée dans le compartiment arrière. L'avion, un British Aerospace Jetstream 41 de 29 places, s'est alors écrasé à moins d'un kilomètre de l'aéroport, proche d'une école, sur le terrain de sport de celle-ci et s'est brisé en trois morceaux. L'appareil était en vol de positionnement, aussi n'y avait-il à bord que trois membres d'équipage. Tout trois ont été sérieusement blessés. Le quatrième blessé est une personne au sol. Il semble que les pilotes ont tenté un atterrissage d'urgence sur le terrain de sport, seule zone dégagée à proximité.

La compagnie aérienne South African Airlink a été créée en 1967 afin de desservir les villes de moyenne importance, les sous régions et les hubs d’Afrique du Sud. En 1997, Sa Airlink rejoins South African Airways et SA Express pour former une alliance forte et développer un réseaux leader en Afrique. Aujourd’hui, Airlink dessert 25 destinations sur la zone et est devenu le troisième operateur de  Jetstream 41 au monde. La compagnie transporte en effet 65000 passagers chaque mois utilisant une flotte de douze Jetstream 41, quatre B146-200 et cinq ERJ135.

Les causes de l'accident ne sont actuellement pas connues et une enquête a été ouverte. Le jour même, les enquêteurs de l'autorité d'aviation civile sud africaine (CAA) ont commencé la tâche laborieuse de déterminer ce qui avait mal tourné. Rennie van Zyl, responsables des enquêtes auprès du CAA, a déclaré que son objectif a l’heure actuelle est de déterminer pourquoi un avion certifié pour effectuer un décollage avec un seul moteur n’a pas pu maintenir son altitude.

Effectivement, un des moteurs aurai arrêté de fonctionner, mais cela n’explique pas pourquoi les pilotes n’ont pas pu continuer la montée et ont choisi d’effectuer un atterrissage forcé. Les investigateurs vont devoir établir ce que qui a provoqué la panne moteur, ce qui a empêché l’avion de continuer a voler et quelles actions les pilotes ont exactement effectués durant ces instants critiques avant l'accident. Van Zyl a déclaré qu’étant donne la basse altitude de l’avion, le lapse de temps a été infime pour que les pilotes prennent une décision. Il explique aussi qu’il va falloir mener l’enquête pas a pas. La première étape de l’investigation est de recréer l'accident grâce aux éléments et débris retrouvés sur le lieu du crash. La prochaine étape sera de rassemblé toutes les évidences, y compris les examens des moteurs et les enregistrements des échanges radios. Van Zyl estime que les recherches pourraient prendre une année avant qu'un premier rapport puisse être édité.

Rappelons que Airlink a passé avec succès l’Audit IOSA en 2008. l’IOSA (IATA Operational and Safety Audit) est la première norme mondiale pour la vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des transporteurs aériens. Elle a été créée en 2003 par l'IATA. Ce programme est actuellement considéré et reconnu comme un programme d’évaluation et de certification standard en matière de sécurité et de qualité opérationnelle des compagnies aériennes.

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